L’UNESCO : Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (en anglais United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) est l’une des quinze institutions spécialisées du système des Nations unies créée le 16 novembre 1945 suites aux dévastations et aux massacres de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut instituée en tant que continuatrice de l’œuvre esquissée dans l’entre-deux-guerres par la Société des Nations (SDN), l’Institut international de coopération intellectuelle et le Bureau international d’éducation.
Elle a pour objectif, selon son acte constitutif, de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples ».
Le siège de l’UNESCO est situé à Paris (France), et lui sont rattachés plus d’une cinquantaine de bureaux, ainsi que plusieurs instituts et centres dans le monde entier, comme l’Institut de statistique à Montréal ou le Bureau international d’éducation à Genève.
Programmes
L’UNESCO poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes, naturelles, sociales et humaines, la culture, la communication et l’information. En agissant dans l’un des cinq secteurs spécialisés de l’UNESCO : éducation, sciences naturelles, sciences sociales et humaines, culture ainsi que communication et information, la mission est de faire avancer les connaissances, les normes et la coopération intellectuelle afin de faciliter les transformations sociales porteuses des valeurs universelles de justice, de liberté et de dignité humaine.
L’UNESCO a aussi adopté la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement pour le droit à l’éducation pour tous.
Dans le cadre du programme MAB (Man and Biosphere), l’UNESCO a établi un réseau de réserves de biosphères qui se propose de protéger la nature, tout en préservant l’activité humaine sur toute la planète.
L’UNESCO est connue depuis 1972 pour sa liste du patrimoine mondial pour le patrimoine matériel, culturel et naturel, à l’instar de cette liste ont été créées des listes : une liste représentative et une liste de sauvegarde urgente, où ont été inscrits les chefs-d’œuvre précédemment proclamés, et où de nouveaux éléments sont inscrits annuellement.
Depuis 2003, une catégorie de patrimoine issue de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) a été adoptée par l’UNESCO.
L’UNESCO a aussi adopté le 2 novembre 2001 la déclaration universelle sur la diversité culturelle qui est une déclaration pour protéger la diversité culturelle comme héritage humain et la promouvoir.
La Bibliothèque numérique mondiale est une bibliothèque numérique lancée par l’UNESCO en 2009.
L’UNESCO constitue également depuis 2004 un Réseau des villes créatives, qui en 2017 rassemble 180 villes qui entendent « promouvoir les industries créatives, renforcer la participation à la vie culturelle et intégrer la culture dans les politiques de développement urbain durable », et s’engagent à échanger des bonnes pratiques pour ce faire.
Le Courrier de l’Unesco
Fondé en 1948, « Le Courrier de l’Unesco » est l’organe de presse trimestriel qui accompagne les actions de l’institution interétatique éponyme de l’Organisation des Nations Unies. Il s’est doté d’un slogan : « plusieurs voix, un seul monde ». Son siège est dans celui de l’UNESCO à Paris. Il parait dans les six langues officielles de l’organisation (anglais, français, espagnol, arabe, russe et chinois) ainsi qu’en portugais, catalan, coréen, et en langue universelle espéranto.
Le but du Courrier de l’Unesco est de « promouvoir les idéaux de l’UNESCO, servir de plate-forme au dialogue entre les cultures et constituer une tribune aux débats internationaux ». Le courrier de l’Unesco: https://courier.unesco.org/fr
Sandy Koffler
Le journaliste américain Sandy Koffler (1916-2002) en est le fondateur, directeur et premier rédacteur en chef. Il reste en poste de 1948 à 1977. Il sera aussi l’un des artisans de la Déclaration de l’UNESCO sur la race (1950).
Sandy Koffler approche de nombreuses personnalités qui ont marqué le XXᵉ siècle lors de la rédaction des articles, comme l’ethnologue suisse Alfred Métraux ou l’anthropologue Claude Lévi-Strauss avec lequel il collaborera au cours des années 1950, de sorte qu’un grand nombre des articles fondamentaux de celui-ci seront d’abord publiés au Courrier avant d’être repris dans ses ouvrages de référence.
Malgré la guerre froide, c’est l’âge d’or de l’Unesco et de cette revue.
La période d’après la guerre froide
À partir des années 1990, la Chine pratique une politique étrangère beaucoup plus ouverte pour participer au niveau international aux décisions économiques, financières et sanitaires ; et défendre ses intérêts. Simultanément à la désertion américaine de l’Organisation, la Chine renforce ses engagements envers l’UNESCO – particulièrement lorsque celle-ci n’aura plus les moyens de publier le Courrier de l’UNESCO : elle en subventionne la parution à partir de 2017.
Depuis mars 2006, l’Unesco a réduit le tirage de son édition papier, mais diffuse une version gratuite de son Courrier en format PDF.
La version imprimée est dédiée aux thèmes de l’alphabétisation, des droits de l’homme, de l’environnement, des sciences, de l’art et de la culture.
La parution a été complètement suspendue de 2012 à 2017 du fait des difficultés financières passagères, en conséquences des suspensions de contributions et même d’adhésion de certains états membres de l’UNESCO.
Les archives de la revue, en anglais, espagnol et français, sont cataloguées depuis le premier numéro publié en 1948, et disponibles sur le site de la revue sous la rubrique « Archives ». Les versions arabe, chinoise et russe sont numérisées à partir de 2010. À Paris, les archives papier donnent accès à plus de 700 numéros.
Patrimoine mondial de l’Unesco
Le patrimoine mondial ou patrimoine mondial de l’UNESCO désigne un ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité, actualisé chaque année depuis 1978 par le comité du patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies.
Le comité du patrimoine mondial a été instauré par la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, texte adopté le 16 novembre 1972 . Le but de cette liste est de cataloguer, nommer, et conserver (grâce au fonds du patrimoine mondial) des biens culturels, naturels ou « mixtes » d’importance pour l’héritage commun de l’humanité. Les sites inscrits au patrimoine mondial font généralement l’objet d’une exploitation touristique mettant en avant ce classement.
D’après l’article 11.4 de la convention, l’UNESCO, ainsi que le Comité du patrimoine mondial, peuvent citer chaque lieu dans lequel des opérations majeures doivent être effectuées sur une Liste du patrimoine mondial en péril. Cette liste a été conçue pour informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques mêmes qui ont permis l’inscription d’un bien et pour encourager des mesures correctives.
Depuis 2003, une catégorie de patrimoine issue de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) a été adoptée par l’UNESCO.
Les origines
Reposant sur la conception antique des « Sept Merveilles du monde » la notion de Patrimoine mondial de l’Unesco s’est construite progressivement à l’issue de la seconde guerre mondiale et repose sur plusieurs textes.
- 1954 : Convention de La Haye (1954) pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.
- 1964 : l’Unesco entreprend les travaux de sauvetage des temples d’Abou Simbel contre la montée des eaux du lac Nasser, à la suite de la construction du haut barrage d’Assouan en Égypte. Ce sauvetage fait reconnaître à plusieurs pays l’importance de préserver le patrimoine mondial.
- 1965 : demande par les États-Unis de la création d’une Fondation mondiale pour préserver les sites culturels et naturels.
- 1970 : Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels. Ratifiée par 120 États parties en 2010, cette convention n’est pas rétroactive : pour les objets déplacés avant 1970, la restitution se fait au cas par cas (négociation bilatérale entre États, médiation du comité intergouvernemental de l’Unesco, après 1970, la restitution est systématique).
- 1972 : Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel.
- 1976 : création du Comité du patrimoine mondial.
- 1978 : premiers sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial.
- 2003 : L’Unesco définie une nouvelle catégorie de patrimoine, celle du patrimoine culturel immatériel
Autres conventions et programmes de l’UNESCO liés au patrimoine
En dehors de la convention du 16 novembre 1972 concernant le patrimoine mondial culturel et naturel, il existe d’autres conventions et programmes de l’Unesco liés au patrimoine.
- Depuis 1992, le programme Mémoire du monde vise à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public.
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En 1997, le concept de patrimoine oral et immatériel de l’humanité a été défini. Une proclamation des chefs-d’œuvre culturels immatériels, dont la première a eu lieu en 2001, établit une liste qui vient compléter celle du patrimoine matériel, mais dont la « Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » de 2003 et le « Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » sont différents de ceux du « patrimoine mondial ».
- En 2001 a été adoptée la convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique pour lutter contre le pillage, la destruction et l’exploitation commerciale de ce patrimoine spécifique.
Projets de volontariat
The World Heritage Volunteer (WHV), créé par l’Unesco, cherche à surmonter les frontières et les territoires pour rassembler de jeunes bénévoles du monde autour d’un projet de protection du patrimoine mondial. Le World Heritage Volunteer sensibilise les jeunes au patrimoine mondial via des projets de volontariat afin qu’ils soient en mesure d’en prendre soin et qu’ils puissent transmettre cet héritage. C’est pourquoi le Comité de Coordination du Service Volontaire International (CCSVI) et le Centre du patrimoine mondial ont lancé conjointement ce projet en 2008. En 2012, WHV propose des projets de volontariat dans plus de 25 pays sur tous les continents. Le projet comprend 33 associations de jeunesse et quelque 700 bénévoles venant de part et d’autre du globe afin de partager leur culture, préserver les sites naturels, restaurer les découvertes archéologiques et sensibiliser les communautés locales.
Les objectifs
« Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. Nos patrimoines culturel et naturel sont deux sources irremplaçables de vie et d’inspiration. »
Extrait de la convention de 1972.
L’objectif principal de la liste du patrimoine mondial est de faire connaître et de protéger les sites que l’organisation considère comme exceptionnels. Pour ce faire, et dans un souci d’objectivité, ont été mis en place des critères. À l’origine, seuls existaient les sites culturels (1978), dont l’inscription sur la liste était régie par six critères. Puis, à la suite notamment d’un souci de rééquilibrer la localisation du patrimoine mondial entre les continents, sont apparus les sites naturels et quatre nouveaux critères. Enfin, en 2005, tous les critères ont été fondus en 10 critères uniques applicables à tous les sites. Ce sont les suivants :
- représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain ;
- témoigner d’un échange d’influences considérable, pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages ;
- apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue ;
- offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significatives de l’histoire humaine ;
- être un exemple éminent d’établissement humain traditionnel, de l’utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d’une culture (ou de cultures), ou de l’interaction humaine avec l’environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l’impact d’une mutation irréversible ;
- être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle ;
- Représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle et d’une importance esthétique exceptionnelles ;
- être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l’histoire de la Terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d’éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification ;
- être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d’animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins ;
- contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.
Statut des biens inscrits
La conservation, la gestion et la transmission aux générations futures des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial incombent en premier chef à l’État partie signataire de la convention, mais l’inscription sur la liste postule que ces biens appartiennent aussi à l’« Humanité » et sont ainsi placés sous une sorte de sauvegarde internationale. Il y a donc un système de coopération et d’assistance pour aider l’État partie, notamment d’un point de vue financier et matériel. La communauté n’entre pas directement dans la gestion des biens concernés, mais il y a un suivi qui est réalisé par des organismes internationaux indépendants de l’État partie (exemple : centre mondial de surveillance continue de la conservation de la nature). Cette protection est toute relative par rapport à la souveraineté de l’État partie sur son territoire.
Le haut patronage de l’Unesco
Le patronage de l’UNESCO consiste en un soutien moral à une manifestation ou activité extérieure qui contribue aux missions et programmes de notre Organisation, et n’implique aucune contribution financière ou en nature.
- Le patronage de l’UNESCO peut être accordé à une conférence, une exposition, un festival ou un colloque ayant une portée et un rayonnement internationaux.
- La durée de l’événement ou de l’activité ne peut excéder six mois.
- En cas de nouvelle édition d’un événement ou d’une activité ayant déjà reçu le patronage de l’UNESCO, il est nécessaire, si vous souhaitez toujours recevoir le patronage de l’UNESCO, de faire une nouvelle demande, car l’autorisation d’utilisation du logo est limitée à la durée de l’événement ou de l’activité et ne peut être prolongée sans l’autorisation de l’UNESCO.
- Le patronage de l’UNESCO ne peut être accordé à un événement ou à une activité dont le budget n’est pas encore totalement consolidé, parce que le nom et le logo de l’UNESCO ne peuvent pas être utilisés à des fins de collecte de fonds.
- Le patronage de l’UNESCO ne peut être attribué à des compétitions, des prix, des publications, des supports d’enseignement ou de formation, des œuvres audiovisuelles, des individus ou des organisations.
Le patronage de la Commission française pour l’UNESCO
Lorsqu’un projet ne répond pas à l’ensemble des critères du patronage de l’UNESCO, il a la possibilité de demander le patronage de la Commission nationale française.
Conditions générales
- Le patronage représente le soutien le plus prestigieux de la Commission nationale pour l’UNESCO. Il sera accordé pour montrer que la commission appuie moralement une activité exceptionnelle dont elle n’est responsable ni sur le plan financier, ni sur le plan juridique.
- Le patronage de la Commission nationale peut être accordé à différentes activités, telles que des œuvres cinématographiques et autres productions audiovisuelles, des publications, la tenue de congrès, réunions et conférences, l’attribution de prix, ainsi que d’autres manifestations nationales, voire internationales (dans une dimension moins globalisante attendue par l’UNESCO).
- La vente de biens ou services comportant le nom, l’acronyme, le logo de la CNFU à des fins principalement lucratives est considéré comme « utilisation commerciale » et doit être expressément autorisée par le président de la Commission, dans le cadre d’un arrangement contractuel précis.
- L’utilisation du nom et du logo de la CNFU dans le cadre du patronage est régie par les conditions générales liées au patronage.
Critères d’attribution
Le patronage doit être limité dans le temps. Il peut être accordé à des activités ponctuelles ou à des activités répétées régulièrement. Dans ce dernier cas, la durée doit être précisée et l’autorisation renouvelée périodiquement.
Le patronage ne peut pas être accordé à :
- des individuels,
- des organisations,
- des activités permanentes,
- des activités/ projets qui évoluent de manière continue (les termes d’utilisation du nom et du logo de la CNFU pour de telles activités/ projets devraient être précisés par un arrangement contractuel).
Le patronage peut être accordé à :
- des personnalités morales de statut français
- des activités exceptionnelles
- des activités ayant un impact réel sur les thématiques présentes dans les secteurs de l’UNESCO : l’éducation, la science, la culture ou la communication
- des activités visant à accroître la visibilité des valeurs et actions de l’UNESCO ;
- des manifestations dont la faisabilité est démontrée sur les plans juridiques, financiers et techniques.
Club pour l’Unesco
Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, notamment portés par le désir d’un « plus jamais ça », plusieurs clubs associatifs fondés par des membres de la société civile apparaissent à travers le monde en se réclamant des idéaux de l’UNESCO. Il s’agit pour ces clubs de promouvoir la paix et le dialogue par l’éducation. Ainsi, le premier club UNESCO voit le jour à Sendaï au Japon en 1947. D’autres suivent rapidement en France, aux Pays-Bas, au Liban et aux États-Unis. Au début des années 1950, les clubs UNESCO se multiplient en France. Depuis la création du premier club pour l’UNESCO au Japon, 4000 autres Clubs, Associations ou Centres ont été créés dans plus de 100 pays afin de diffuser les valeurs de l’UNESCO tout en constituant un réseau mondial qui se réfère à l’Acte constitutif de l’UNESCO. Ce réseau permet d’agir collectivement pour la construction d’une culture de paix, l’émancipation des peuples, de la défense de l’environnement, des cultures et la sauvegarde des patrimoines.
Les clubs pour l’Unesco sont des organismes à but non lucratif et à vocation internationale, regroupant des militants décidés à agir en commun, qui privilégient l’éducation comme outil pour forger des valeurs et des comportements responsables, en développant les moyens, les compétences et les engagements nécessaires à un futur durable. Ils œuvrent pour favoriser la compréhension internationale et le dialogue entre les peuples, soutenir les droits de l’Homme, contribuer à la formation civique et démocratique de leurs membres, participer au développement social et à l’épanouissement de la personne humaine et agir pour la sauvegarde du patrimoine. Les activités entreprises sont variées et dépendent surtout de l’âge, des intérêts de ses membres et des moyens dont le Club dispose.
Chaque Club peut réaliser des projets en commun grâce à des partenariats en France et avec des Clubs d’autres pays, organiser des visites, des excursions, des voyages d’études, des échanges, monter des conférences et des débats, participer aux colloques, Journées, Semaines, Années, Décennies internationales proclamées par l’ONU et l’UNESCO (culture de la paix, éducation pour tous, développement durable).
Ils rassemblent des bénévoles de profils différents, au sein d’organisations ayant toutes des moyens et une dynamique propre, elles ont cependant plusieurs fonctions communes : comme de participer à l’éducation citoyenne et au dialogue entre les cultures dans leur société, de soutenir les actions de ses associations visant à diffuser les principes mentionnés dans les textes fondateurs de l’UNESCO (le droit à l’éducation, l’accès à la culture…), les partenariats avec les autres réseaux UNESCO, et en général toute action permettant de valoriser le patrimoine culturel d’un pays.
La participation des Clubs aux journées internationales organisées par l’UNESCO est également encouragée.
Pour devenir club pour l’Unesco, il faut respecter un certain nombre de critères d’admissibilité :
- Être une association déclarée (par exemple de type loi 1901).
* Précision : les clubs pour l’UNESCO installés dans des établissements scolaires doivent être rattachés à une structure associative au sein de l’établissement (un foyer socio-éducatif, une maison des lycéens…) ou disposer d’une reconnaissance administrative.
- Avoir mené des actions couvrant l’un des domaines de compétence de l’UNESCO, au cours des trois dernières années (ce critère sera évalué en prenant en compte la situation sanitaire).
- Désigner un référent (salarié, bénévole ou soutien administratif permanent).
- Les projets doivent promouvoir les objectifs et les idéaux de l’UNESCO en conformité avec la Charte des membres des associations et clubs français pour l’UNESCO.
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Les responsables de l’association (le président et le référent) déclarent sur l’honneur n’avoir aucune inscription sur leur casier judiciaire.