À propos

Passionné depuis toujours d’Histoire (petite ou grande), j’ai exercé pendant près de 25 ans sur les confins de l’Éducation, de la Culture et du Tourisme à travers la médiation culturelle, l’animation du Patrimoine et la vulgarisation des sciences de l’Antiquité et du Patrimoine. J’ai toujours été frappé par le manque d’intérêt ou de curiosité de ces domaines culturels par une partie de nos concitoyens, souvent issus des tranches les moins aisés de notre société, et que l’on peut expliquer par le rejet de ce qu’ils pensent être l’élite ou l’élitisme ce qui les conduit à rater l’ascenseur social.

Un jour, organisant une animation historique proche d’un quartier populaire, un groupe de jeunes assis sur banc m’a interpellé pour me demander ce qui se passait. Je leur répondis que ce week-end, il y allait avoir deux jours de reconstitution historique et lien avec l’histoire de leur ville. Ils me répondirent unanime que c’était pour les riches. Je leur ai répondu que non, que c’était gratuit et qu’ils étaient les bienvenus. Après, j’ai eu droit à la terrible question que tout acteur du monde culturel connaît bien : mais à quoi ça sert ? Au lieu de leur faire une réponse très rhétorique du style : « la culture s’exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d’imaginer l’avenir » j’ai préféré leur dire que ça sert à être curieux, à savoir ce qui il y a de culturel et d’histoire, même dans des objets du quotidien, de leur quotidien ! Je partis sur une explication qui leur disait que les couleurs du père Noël avaient été fixées par Coca-cola dans les années 1930 et que cette marque initialement était un tonifiant vendu par les pharmaciens et était une macération dans du vin rouge de feuille coca et d’écorce cola d’où son nom. Et que le tacos, n’était pas mexicain, mais français, et qu’il avait été créé dans les banlieues de la vallée du Rhône, entre Lyon et Grenoble. Et concluant que « tout à histoire, tout est histoire ».

Je ne sais pas si mon discours a convaincu, le lendemain une partie de jeunes étaient là, l’autre pas. Mais de cette idée que « tout a histoire, tout est histoire » à germer dans ma tête et je me suis mis écrire des textes sur les choses communes du quotidien comme les produits de ma cuisine en commençant par les épices, les aromates… Et quel univers s’est ouvert à moi, où de grands évènements comme la découverte des Amériques par Christophe Colomb abouti à votre couscous royal, lui-même inventé par les pieds d’Algérie à leur arrivée en France dans les années 1960, ou encore que le groupe Volkswagen, célèbres pour ses automobiles, fabrique sa propre saucisse au curry. Qu’à l’origine les célèbres plantations de thés de Ceylan (Sri Lanka), de Darjeeling étaient des plantations de quinquina servant à faire de quinine pour soigner le paludisme (malaria). De ce détour à travers nos produits de consommation, j’y découvris l’origine de certaine de nos pratiques alimentaires, j’y croisais des personnages truculents tels : Winston Churchill, Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald et des lieux mythiques comme le «Harry’s New York Bar » à Paris ou le bar du célèbre palace londonien qu’est le Savoy.

Delà, je me suis mis à écrire sur des sujets divers et variés, portés par mes intérêts du moment, dont certain pour mieux appréhender mon univers professionnel, comme les institutions internationales, les mouvements de jeunesse, la loi sur le droit d’associations, les fédérations de sportives, l’éducation… bref « si tout est histoire, tout a une histoire ».

Bien que ces textes aient été mis en forme consciencieusement, ils ne constituent pas un travail scientifique, ils se veulent plus dans la mouvance d’un certain journalisme historique ayant pour seul but d’attiser la curiosité du lecteur et de l’amener à aller chercher plus loin, s’il le désire. Beaucoup de ces textes sont adaptés, remixés ou transformés d’articles publiés sur l’encyclopédie Wikipédia. Ils sont donc libres de droit, sous licence CC BY-SA 3.0 – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé.

Bonne lecture !