On appelle plantes patrimoniales ou variété patrimoniales ou ancestrales, l’ensemble des espèces protégées, des espèces menacées (liste rouge) et des espèces rares, ainsi que parfois des espèces ayant un intérêt scientifique ou symbolique.
Le statut d’espèce patrimoniale n’est pas un statut légal. Il s’agit d’espèces que les scientifiques et les conservateurs estiment importantes d’un point de vue patrimonial, que ce soient pour des raisons écologiques, scientifiques, culturelles ou historiques, comme certaines plantes obsidionales, roses anciennes datant d’avant 1867, dont beaucoup ont été perdues ou la flore de montagne comme celles des Alpes ou du massif central…
La définition d’une espèce patrimoniale est variable. Elle prend en compte les critères de :
- rareté ;
- vulnérabilité ;
- statut de protection ;
- présence sur une liste rouge ;
- enjeu local particulier : endémisme ou politique locale particulière.
Un autre critère pour les tomates ancestrales consiste à avoir si elles ont été introduites il y a plus de 50 ans, ou avant 1940.
Certaines plantes patrimoniales sont menacées de disparition, en raison de différents facteurs naturels ou liés à l’action de l’Homme :
- prélèvement sur l’espèce ;
- destruction des habitats ;
- anthropisation des milieux ;
- modifications durables des conditions climatiques ;
Des espèces communes, soumises à ces pressions, peuvent également se raréfier et devenir à leur tour patrimoniales. Le nombre et l’intensité des pressions auxquelles sont soumises les plantes patrimoniales varient selon les espèces. Ainsi, certaines sont moins menacées que d’autres.
Arrêté du 20 janvier 1982 fixant la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire français : legifrance.gouv.fr